Blanche Neige par Preljocaj, Ode à la grâce aux jardins de l’Orangerie
Cette année une fois de plus, Angelin Preljocaj interprète le conte de Blanche-Neige. Un ballet à l’air libre qui précédemment investit le bassin de Neptune puis l’Opéra Royal. L’adaptation du conte des Frères Grimm s’est faite cette semaine dans les Jardins de l’Orangerie du Château de Versailles, un lieu emplit de magie, d’exotisme et de voyages et dont le Parterre travaillé accompagna la poésie du ballet durant plus de deux heures consécutives. En se basant fidèlement sur le récit des deux auteurs, le chorégraphe aborde le langage corporel, les énergies, et l’espace dans lequel l’histoire se déploie. Si dans L’Anoure, il avait fait le choix de faire entendre le texte de Pascal Quignard dans la bande-son, ici les Symphonies de Mahler guideront les pas des 24 danseurs. Un conte que le chorégraphe définit comme le lieu d’un Œdipe inversé dont la marâtre est le personnage central du conte. Les décors de Thierry Leproust permettent aux danseurs d’évoluer dans l’espace, de scnéariser les différentes étapes du Conte tout en suscitant des repères pour le spectateur. Le miroir de la reine …